Robert Emmons, psychologue, dans son livre « Merci ! »* explique que la gratitude est un processus. Premièrement je constate du bien dans ma vie, ensuite j’ai de « la reconnaissance du fait que la source de ce bienfait se trouve au moins en partie en dehors de moi-même ». Je ne suis pas l’objet de ma propre gratitude. Je peux en avoir envers d’autres personnes, le ciel, Dieu, les animaux, mais jamais envers moi-même.

Heidegger disait « Denken ist danken », c’est-à-dire penser c’est remercier.  To think is to thank.

J’ai énormément de gratitude aujourd’hui. Je fais une liste de gratitude quotidienne dans lequel on peut trouver des choses aussi diverses que le soleil qui brille, la santé de mes enfants, la place de parking en bas du cabinet, mes patients, mes amis ou une merveilleuse tarte au caramel au beurre salé. Il suffit de chercher, je trouve toujours, même les jours un peu plus gris.

* « Merci ! Quand la gratitude change nos vies » : Emmons, Robert. Belfond, Pocket, 2008